Marina



Couverture Marina  



Editions : Robert Laffont
Auteur : Carlos Ruiz Zafon
Pages : 303


Bilan : Un roman saisissant et intrigant qui nous entraîne dans les mystères de l'ancienne Barcelone






Il m’a suffi de lire les deux premières pages de ce roman pour savoir qu’il allait me plaire, j’avais déjà envie d’en savoir plus. J’ai tellement été captivée que je l’ai lu en moins de deux jours !

Interne au pensionnat, Oscar aime faire le mur, errer dans les rue désertes, les pinèdes, les villas d'un quartier laissé à l'abandon. Il suffira d'un chat et d'une montre en or pour qu'il bascule au pays des merveilles. Un royaume hanté par des amours mortes, un savant fou et les fantômes de Gaudi. Une Barcelone de rêve et de cauchemar, de théâtre et de cimetière, souterraine et baroque, d'où seul s'évadera le souvenir de son guide : l'inoubliable Marina...

Je n’avais jamais lu d’œuvre de Carlos Ruiz Zafon, mais j’ai été conquise dès le début par l’ambiance régnant dans cet univers.
Au début, on ne comprend pas vraiment (à moins d’avoir déjà lu des ouvrages de l’auteur) l’intérêt que trouve Oscar à se balader dans les rues de Barcelone, près des maisons abandonnées, ou presque, des anciens riches de la ville. Mais Oscar c’est un adolescent vivant dans l’internat de son collège. Il n’a pas une vie trépidante en somme, alors ses escapades sont l’occasion de partir à l’aventure et de découvrir les secrets de Barcelone.
Lorsqu’il pénètre dans une de ces grandes demeures et, effrayé, s’enfuit avec une montre, il ne sait pas qu’en y retournant pour la rendre, il va s’engager dans une aventure qui ira bien au-delà de ce qu’il a toujours pu imaginer. Oscar va rencontrer Marina, qui vit dans la maison avec son père, German.
De cette rencontre, deux histoires parallèles vont apparaître. 
La première, celle des relations qui vont naître entre le jeune homme et Marina, mais également avec son père.  
La deuxième ? Celle dans laquelle Oscar et Marina vont se retrouver après avoir suivi une vieille dame en noir, ayant déposé une rose sur une tombe sans nom, avec juste un papillon noir gravé. Dans un univers lugubre, ils vont progresser et chercher à réunir toutes les pièces du puzzle pour comprendre le passé. Ils vont ainsi partir sur les traces de Mihaïl Kolvenik, dont le génie s’est transformé en folie.
L’histoire est parfaitement construite de sorte à ce qu’on soit happé par le mystère et qu’on n’ait qu’une seule envie : en savoir plus. On tourne les pages en s’enfonçant dans un univers toujours plus sombre, presque angoissant, mais c’est ce qui fait tout le charme de l’œuvre, tout ce qui lui donne son caractère.

J’ai adoré ce roman, je n’ai plus pu m’en décrochée après l’avoir commencé. L’histoire est saisissante, et intrigante. L’univers crée la noirceur nécessaire à un vrai suspens, on attend la suite, haletant, et le dénouement est à la hauteur de l’œuvre.

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